mercredi 4 novembre 2009

De retour !!!

Parlez-moi d'une grippette ! Je me suis carrément ramassée une sorte de pneumonie avec des complications longues comme un jour sans pain. Bon, en réalité, d'après mon médecin, sans parler de l'infection bien réelle, j'avais surtout besoin de repos. "On" a pris soin de moi, "On" m'a empêchée de toucher un clavier (sans rire, plus d'un mois ! J'ai presque l'impression que je sais plus me servir d'un ordinateur) mais je suis maintenant guérie et reposée. Je dois retourner au travail demain... et je vais reprendre le fil des mes activités ordinaires.

Je n'ai pas trop suivi l'actualité ces temps derniers, il y en a eu des belles ! Je sais où je vais passer ma journée aujourd'hui.

Je vais préparer un petit résumé du plan à venir et on y verra plus clair fin de semaine.

vendredi 25 septembre 2009

Outil pour les développements : d'abord une liste de diffusion

J'ai créé un groupe Google :

Voici les principaux points :

* Nom du groupe : reprendre-initiative-dev
* Page d'accueil du groupe : http://groups.google.com/group/reprendre-initiative-dev
* Adresse e-mail du groupe : reprendre-initiative-dev@googlegroups.com

Normalement, l'inscription est plus ou moins ouverte. Je vais attendre que Joe et Etienne s'abonnent, ou me disent si ça ne fonctionne pas aussi simplement que prévu.

Ensuite je posterai un brouillon du processus itératif.

Et puis ensuite on verra ;-) J'ai pas mal réfléchi, j'ai des tas d'idées - quant à savoir si elles sont bonnes...

mercredi 23 septembre 2009

Reprendre l'initiative - II - Le défi technique

Pour reprendre en deux mots, il s'agit de créer un mouvement international rassemblant des gens du monde entier, non seulement pour promouvoir (parce que ça, tout le monde le fait) la liberté et la démocratie, mais pour l'exiger maintenant, partout où c'est possible, et en particulier dans l'entreprise et dans l'éducation. Pour plus de détails à ce sujet, la partie I est un cran plus bas, je crois.

Pour s'organiser, ce mouvement utilisera l'Internet. Ce réseau ne connaît pas les frontières. Les autres médias ont montré leur limites : quelques uns informent (en prêchant des convaincus) et les autres déforment. La télévision est la forme la plus aboutie de la machine à décérébrer. Certains journaux ont de l'avenir, mais de ceux détenus par les grandes entreprises, si ce n'est par des marchands d'armes, nous n'avons rien à attendre.

Or, comment et d'abord surtout, pour quoi utiliser l'Internet ?

Je vais donner un exemple d'action que je pense assez représentatif, et qui par nombre de ses caractéristiques, peut servir de cas d'école. Bien sur, il ne constitue en aucun cas un objectif pour des raisons sur lesquelles je reviendrai plus tard.

Les changements que nous voulons induire dans les entreprises, nous ne pourrons pas nous contenter de les souhaiter. Il va falloir utiliser la menace. Sans menace, toutes les suppliques habituelles seront vaines. Non, il faut, j'insiste sur ce point, utiliser la menace commerciale. Et certainement en venir au boycott.

Passons au cas concret : la téléphonie mobile. Je n'ai pas de téléphone donc je connais peu le sujet. Mais je pense ne pas trop me tromper en affirmant ceci :

Sur le marché français, trois opérateurs se partagent le marché. Rien ne permet de les différencier vraiment et quand on y réfléchit, 3 opérateurs différents pour un réseau, c'est stupide. Stupide pour nous. Très rentable pour eux :
  • D'abord ils dépensent une fortune en publicité. C'est un gaspillage pur et simple de ressources environnementales précieuses.
  • Le réseau est triplé. Je peux me tromper mais je suppose qu'il y a donc trois fois plus d'antennes que vraiment nécessaire : encore un gaspillage de matières première, d'energie, etc.
  • La pseudo concurrence qui les oppose produit essentiellement des offres impossible à comparer, des contrats longue durée, ainsi que tout l'arsenal habituel des astuces juridiques pour rendre le client captif, et bien sur, une différentiation sur le gadget technologique inutile.
  • Au final, ils ont été condamnés pour entente illicite! Naturellement, aucun abonné n'a revu la couleur de l'argent extorqué par ce biais, mais en plus, comme les prix n'ont pas bougé d'un iota depuis, il y a fort à parier que l'entente continue!
Note : Je sais : parler d'environnement et de téléphonie portable semble un peu ridicule. Je sais. Ce n'est qu'un exemple.

J'évoque ce cas parce que j'ai pu voir qu'il existe un ressenti énorme envers les opérateurs télécom. Les gens les détestent parce qu'ils savent. Mais ils ont l'impression qu'il n'y a rien à faire.

Voilà précisément une action possible de ce mouvement : réunir suffisament de gens pour siffler la fin de la récréation. Lancer un cahier des charges en exigeant :
  • Des engagements en terme d'emploi et de participation à la prise de décisions des salariés (la démocratie dans l'entreprise)
  • Des engagements en terme d'environnement (je rentre pas dans les détails, vous imaginez)
  • Des protocoles ouverts, des offres commerciales simples, des tarifs sociaux, pourquoi pas ?
Et là, l'épreuve de force. Soit on est assez nombreux et assez forts. Ils cèdent, on avance, on passe à la suite. Soit on ne l'est pas assez. Alors on appelle ceux qui se sont contenté de regarder faire et on y retourne. Et puis, on peut imaginer des tas de choses. Vous imaginez l'impact sur le cours boursier si cent mille clients annoncent la résiliation massive ? Je suis sur que plein de gens ici et là ont des idées encore meilleures.

J'ai dit que ceci n'était qu'un exemple et ne constituait pas un objectif de ce mouvement. La première et principale raison qui me vient à l'esprit est qu'il ne me revient absolument pas de décider des objectifs. L'autre raison est que ce mouvement n'est pas une association de consommateurs. Il ne donne pas des notes à des produits, il exige, purement et simplement, le respect de certaines normes à tous les niveaux possibles, de manière directe, sans la médiation toujours longue et tordue (par les lobbies) des pouvoirs publics.

En parlant de pouvoirs publics, pour être claire : je ne suis pas en faveur d'une entreprise d'État géré par un autre de ces hauts fonctionnaires - encore une opinion personnelle, mais en accord avec le principe fondateur : démocratie dans l'entreprise. Nous savons tous que la solution de la nationalisation ne vaut guère mieux. Ce sont les salariés et les clients qui devront contrôler cette entreprise, pas un énarque ou je ne sais quel technocrate du même accabit. Ces organisations hiérarchiques font des employés des robots. Des robots avec la sécurité de l'emploi et 6 semaines de congés, mais des robots. Qui n'ont aucune raison particulière - soyons francs - de se soucier de nos besoins et de nos exigences. C'est l'effet inévitable de la bureaucratie. Personnellement, je suis convaincue que ces robots peuvent redevenir des humains à la première occasion. Il suffit de leur donner le droit de décider par eux-mêmes.

J'ai mentionné le téléphone mobile parce que cet exemple me paraissait pertinent, mais il peut vous sembler futile. J'aurai pu donner un autre exemple avec les supermarchés. Nous pouvons, si nous le voulons, exiger des supermarchés qu'ils payent leurs fournisseurs et notamment les paysans vite et bien. Il n'est pas normal qu'ils dégagent un bénéfice monstrueux et que finalement nous finissions par subventionner l'agriculture. Les paysans n'ont pas à vivre de la charité publique quand ils pourraient très bien vivre de leur travail si toute une ribambelle d'intermédiaires ne vivaient pas sur leurs dos.

Bref, exemples pertinent ou pas, ce n'est pas la question. La question ici, c'est l'architecture technique à mettre en place pour organiser tout ça.

Comment proposer des actions ?
Comment les mettre aux voix ?
Comment les planifier ?

Sachant qu'un site web ne suffira pas: Il faut absolument un logiciel à part, multiplateforme, à source ouvert, gratuit, reposant sur une infrastructure décentralisée. Il faut inclure un système de PKI pour la signature des votes éléctroniques. etc.

Ce genre de logiciel existe partiellement, mais aucun ne fournit un outillage pour faire ceci; je pense à des choses comme OneSwarm, Freenet, GnuNet, etc. Pourrait-on les adapter ? Les utiliser tels quels ?

La partie débat peut avoir lieu ailleurs : il y a les blogs pour ça, ils hébergent une activité très importante et très satisfaisante pour ce que j'ai pu en voir. De plus, si nous sommes nombreux, faire discuter trop de personnes ensemble est contre-productif.

C'est là que j'ai besoin d'aide. Il faut rédiger les spécifications fonctionnelles du produits. Ensuite, il faut prototyper le protocole réseau et enfin, coder. Je peux le faire seule, mais ça va me prendre du temps et j'en ai peu (j'ai besoin de sommeil). Donc si vous avez des idées, un peu de temps, des compétences techniques, envie de changer le monde vraiment, eh bien laissez-moi un message ici. N'hésitez pas à proposer les outils qui permettront de démarrer : un serveur de liste de diffusion pour les développements, des liens ou des noms de modèles existants, etc. Et parlez-en autour de vous.

Une parenthèse importante à propos de développement : je suis en phase avec Joël Spolsky sur son dernier billet : Duct Tape Programmers . Si vous ne lisez pas l'anglais ou si vous êtes pressés, laissez-moi vous traduire le paragraphe le plus important :

Note : duct tape, c'est intraduisible, enfin pour moi; on va dire "bout d'ficelles"...

Les programmeurs bout d'ficelles sont pragmatiques. Zawinski a rendu celèbre le précepte de Richard Gabriel’s Le Pire est le Mieux (Worse is Better). Une solution à 50% bonne que les gens ont résous vraiment plus de problèmes et survit plus longtemps que la solution bonne à 99% que personne n'a parce qu'elle est dans votre laboratoire où vous polissez indéfiniment la damnée chose. (NDT : aucun sous-entendu, bien sur). La livraison est une fonctionnalité. Une fonctionnalité vraiment importante. Votre produit doit l'avoir.
Cela étant, ce qui est valable pour le logiciel n'est pas valable partout.

Et le temps presse. Vraiment. Vous le savez bien. Ce que nous cherchons à faire ne plaira sans doute pas à certaines personnes. Pas la peine de devenir parano pour autant. Mais attention à ne pas trainer en route. Il y a des lois qui se préparent et qui rendront peut-être ce projet plus difficile.

Reprendre l'initiative - I - Le Principe

Après quelques réflexions et lectures subversives sur le monde en général, j'en suis venue à la conclusion suivante :

Il est possible de créer un mouvement international de manière à ce que les gens reprennent l'initiative.

Les éléments qui me font arriver à cette conclusion (en vrac) :
  • Les gens (ou le peuple, ou la population, comme vous voulez) n'ont globalement pas le pouvoir. Les décisions sont prises au-dessus d'eux, ils sont souvent pris pour des idiots (pour ne pas dire plus), trompés, infantilisés, etc.
  • Il y a un niveau assez important de ... disons quelque chose qui est un mélange de cynisme, de désespoir et de lucidité chez les gens. Dans l'ensemble (c'est une impression personnelle) ils ne croient plus au pouvoir, ils s'en méfient, ils se doutent que les gouvernements n'agissent pas dans leur intérêt, pas plus sur le court terme que sur le long terme.
  • On dispose avec l'Internet d'un moyen pour mettre en relation des personnes du monde entier. Ça pose des problèmes d'infrastructures techniques, mais on peut toujours trouver une solution pour le faire de la manière la plus économique et fiable possible.
  • Les mouvements de masse ont des impacts. Quoiqu'ils en disent, les gouvernements, l'élite, en a peur. Bien sur, ils tentent par tous les moyens (et notamment la propagande) de faire croire le contraire, pour conserver le pouvoir.
  • Je pense sincèrement qu'il n'y a pas d'autre choix qu'une organisation internationale. Les frontières politiques sont des obstacles techniques, il faut simplement les considérer en tant que telles.
  • Enfin, des mouvements se sont organisés dans des conditions bien pires que celles où nous nous trouvons actuellement. Ce qui veut dire que la seule chose qu'il y a besoin de faire, c'est de commencer.
Dit comme ça, ça paraît simple, hein ? Commençons donc.

L'idée principale du mouvement est la suivante :

Une vraie démocratie partout où c'est possible.

Et voilà pourquoi (à mon avis) :

(Note : gardez à l'esprit que j'emploie le terme "nous" pour parler de la population mondiale)

La plus grande partie du monde vit sous des dictatures plus ou moins sanguinaires. Je ne rentrerai pas dans les détails, les renseignements affluent. Pour les victimes de ces régimes, la démocratie parait évidement souhaitable. Mais, et c'est là que le problème se situe, dans les autres pays, la démocratie est seulement formelle. C'est-à-dire que même en considérant que les gens sont représentés par le parlement (et c'est très loin d'être le cas) en réalité, nous passons la plus grande partie de notre temps éveillé dans des systèmes dictatoriaux : école et entreprise, pour ne parler que des deux plus importants. Attention, l'école et l'entreprise ne sont pas forcément des enfers invivables, ce n'est pas ce que j'ai dit. J'ai simplement dit, et je ne pense pas que l'on puisse le contester sérieusement, que ce sont des systèmes dictatoriaux.

Dans le cas de l'entreprise, il est évident (et d'un certain point de vue, normal) que les décisions sont prises par les dirigeants dans leurs intérêts ou dans l'intérêt de leurs actionnaires (ce qui revient à peu près au même vu d'en bas). Les salariés de l'entreprise, tenus en général dans l'ignorance de la politique de l'entreprise ne font que subir les conséquences de ces décisions sans y participer. Quand il existe un contre-pouvoir (par exemple un syndicat), il peut exister une opposition, mais le problème perdure : ce sont les dirigeants du syndicat qui négocient avec les dirigeants de l'entreprise et en fin de compte, le pouvoir échappe encore aux salariés. Cela ne veut pas dire que l'action du syndicat est mauvaise en fin de compte (je dirai presque que c'est mieux que rien) : mais le résultat final est que cette délégation du pouvoir finit par conduire à des abus et des compromissions, sans parler de maintenir les gens dans l'idée que seuls un petit groupe peut décider pour la masse.

Or, rien ne dit que ce doit être le cas. Les salariés pourraient décider eux-même de la politique à suivre, sur le long terme, en tenant compte de différents paramètres. Les gens sont très loin d'être stupides et ils en sont parfaitement capables. On peut s'attendre à ce que des objectifs partagés soient mieux respectés et donc, à une plus grande efficacité.

Je pense donc que la démocratie en entreprise est possible autant que souhaitable. Quand on voit comment se comportent les entreprises en général par rapport à l'environnement (que ce soit naturel ou social), on ne peut pas rester indifférent. "Une société doit faire du profit" nous ressasse-t-on, "pas du sentiment". Je ne suis pas d'accord. Il n'y a pas de loi naturelle qui dit que ces entités doivent se comporter comme des prédateurs sans pitié. Même si les entreprises n'ont pas de plan concerté entre elles pour nous mener droit dans le mur, il est évident que leurs comportements égoïstes aura cette conséquence;

Une parenthèse à ce sujet : les dirigeants des entreprises ne sont pas fondamentalement des gens mauvais, pas plus que les hommes politiques ne sont essentiellement corrompus. Après tout, ce sont des gens comme nous. C'est juste qu'ils sont en quelque sorte "sélectionnés" suivant un processus qui fait que ce sont finalement les "pires" qui se retrouvent élus. Si un patron fait du sentiment, il fera moins de bénéfice qu'un autre faisant moins de sentiment, et les actionnaires auront tendance à préférer le second, ce qui incitera le premier à rectifier le tir, etc. etc. Et la même choses se produit en politique, et dans les syndicats. A chaque fois qu'on se trouve en présence d'une organisation hiérarchique, les personnes les plus autoritaires ont tendance à en devenir les chefs. C'est plutôt le contraire qui serait étonnant. Et même si je crois qu'il y a des exceptions à ce principe, elles sont peu nombreuses.

Le cas de l'école est plus compliqué. Évidement, c'est une structure autoritaire et quelque part il y a forcément des justifications à cela; par exemple, on ne peut pas confier la direction d'une école à des enfants de cinq ans. Mais est-ce toujours le cas pour des adolescents de quinze ans ? et pour des étudiants majeurs ? Sans parler du fait que l'on peut trouver des aménagements : une partie seulement des décisions pourrait être déléguées à des dirigeants de l'école, par exemple, avec validation par les parents d'élèves, ce genre de choses; bon les modalités sont à définir, mais encore une fois, il n'y a pas de loi naturelle qui veuille que l'éducation se fasse sous la contrainte.

En partant de ces constatations, je propose d'établir la démocratie partout où cela est possible, et donc, pour cela, de rechercher les structures autoritaires et de questionner leur légitimité. Certaines sont peut-être légitimes; mais dans quelles conditions exactement ? Est-ce qu'il n'y a pas moyen de les limiter dans le temps ? et tout ce qui s'ensuit.

Si jusque là vous êtes plutôt d'accord avec moi, je pense que nous pouvons continuer.

Si vous n'êtes pas d'accord :

Si vous pensez que ce genre d'initiative va droit à l'échec, s'il vous plait, venez au moins essayer avec nous.

Si vous pensez que tout ça, c'est du communisme, du socialisme, ou je ne sais quoi, et que ça ne marchera jamais, bon, je comprends partiellement vos objections, mais dites-vous bien que les modèles qui ont déjà échoué n'avaient rien à voir avec ce qui est proposé ici, mais tout à voir avec des dictatures d'état.

Si croyez qu'on ne peut rien faire, détrompez-vous. Les mobilisations font beaucoup, il y a beaucoup d'exemples. Faites des recherches sur ce sujet. Et même si vous pensez que c'est impossible, il faut une première fois pour tout.

Rejoindre ce mouvement n'implique pas d'abandonner votre vie pour coller des affiches, devenir un saint ou arrêter de manger de la viande, non, rien de tout ça. Ces choses-là sont à peu près inutiles dans les mouvements existants, au contraire, elles finissent par éloigner les gens "normaux".

Si vous pensez que je (ou nous) faisons ça pour devenir les chefs d'un immense mouvement, non, ce n'est pas le but. Il ne s'agit pas de faire des campagnes de télé et de radio pour fonder un parti politique. Il s'agit de provoquer des changements, ce que les partis politiques ne font pas. Ce mouvement n'enverra jamais de candidats à la présidentielle, ni n'en recommandera aucun.

Si vous pensez qu'il existe déjà ce genre de mouvements (par exemple ATTAC) et que celui-ci est juste un doublon, non, c'est différent. Il ne s'agit pas de faire des universités d'été, des forums mondiaux et ce genre de choses. La plupart de ces organisations fonctionnent d'une manière non satisfaisantes, même si elles ont des bons côtés.

Un des objectifs de ce mouvement est d'échapper aux dérives de la personnification, car c'est en contradiction avec le principe de démocratie.

Ajout de dernière minute suite à un commentaire hors ligne : ce mouvement n'a pas vocation non plus à se substituer ou à remplacer les véritables luttes, sur le terrain où elles doivent aussi avoir lieu : La vie ne se passe pas sur Internet. Sa vocation est aussi pédagogique : c'est l'occasion de montrer que l'auto-organisation est possible, mais en plus qu'elle a des effets.

Maintenant, dans une seconde partie, j'aborderai le côté technique de la bête.

Ensuite, nous pourrons vraiment commencer. Le temps presse.

mardi 22 septembre 2009

Je suis un "beau petit toutou du capitalisme"

Allez, j'avoue, j'ai perdu mon temps.

Mais aussi, j'ai bien rigolé. C'est pas tous les jours. Sous une pluie de commentaires plus idiots les uns que les autres....

http://www.plumedepresse.com/spip.php?article1230

Eh ben.

Saviez-vous que les plombiers par exemple, gagnaient deux fois plus qu'un informaticien ? C'est connu.

N : Quant au plombier, je savais pas que le salarié de l’artisan du coin gagnait deux fois mon salaire d’informaticienne

S : C’est connu pourtant. Les plombiers, électriciens, etc. ne connaissent pas le chômage. Appelez-en un et vous verrez que pour prendre rendez-vous vous devez attendre presque autant de tant que pour une visite chez un médecin spécialiste.

N : Je pourrais avoir une source pour cette affirmation ? Avoir au moins un indice permettant de supposer que le salarié du plombier du coin est à 10000 euros brut ? Parce que là je suis preneuse... Si si, vraiment.

S : D’abord c’est une chose connue. Et ensuite je fais faire un petit raisonnement qui le démontre.

Souvent le plombier surfacture de manière démesurée la pièce qu’il change. Un joint qui coûte 30 centimes va être facturé 40 euros. Et avec 20 euros de frais de déplacement, ça fait une belle facture.

Maintenant, vous faites ça dix fois dans la journée.

A la fin du mois, combien ça fait ? Deux fois 1500 euros.

Mieux : une partie des factures sont payées par les clients en espèce pour éviter de payer la TVA. Tout bénef une fois de plus pour le plombier.

N : Deux fois 1500 euros c'est supérieur à 10000 ? Je sais plus compter ! Tout ça pour à peine 10 déplacements par jour ! Je ne savais pas non plus que les plombiers pratiquaient la téléportation gratuitement !


Sans rire, j'arrive pas à comprendre le coup des ...

(20 euros déplacements + 40 euros pour un joint) X 10 fois par jour = 600 euros

20 jours dans un mois : 12 000 euros. Pourquoi deux fois 1500 ?

Il va falloir que je parle à un plombier... sérieusement.


mercredi 19 août 2009

La loi HADOPI est une pluie de bénédiction !

Voilà comment m'est venue cette idée saugrenue.

J'essaye (à grand renfort de mails, de propagande ici et là) de faire adopter un nouveau logiciel de partage en friend-to-friend qui est crypté et relativement sécurisé. On est plus dans le confidentiel (il y a sans doute des milliers d'utilisateurs) mais on est pas encore dans le grand public. Bon, mais il faut bien commencer un jour ! Techniquement, c'est un bon concept. Ça marche vraiment. Il ne manque plus que les gens.

Et que font les gens quand je leur en parle ?

Ils hésitent. En fait, hésiter, ce serait compréhensible. Non, ils nient l'utilité de la chose. Les torrents marchent encore, et même sur les réseaux e-donkey, ça marche aussi. Crypter ? (déjà quand ils comprennent ce que ça veut dire, j'ai bien de la chance). Mais j'ai rien à cacher... Ohlalala mon dieu et puis les virus ?

Je pleure sur la frilosité des gens. Je me dis que bon (remarque auto-sexiste à deux balles) vu que je suis une fille, techniquement, on considère ce que je dis comme pas grand chose. Alors, ça c'est idiot, parce que j'ai un ami qui est dans la même démarche que moi, et j'en ai parlé avec lui, il rencontre les même problèmes.

Alors je me dis : Vivement Hadopi. Et pourvu que ce soit efficace. Pourvu que ça saigne !!! Et là, ils viendront les utilisateurs. Ils viendront et faudra pas leur dire deux fois. Ils arrêteront leurs considérations techniques du genre "Ouais mais t'es sure que ça marche ?" comme s'ils s'étaient posé la question avec Napster (oulah, ça nous rajeunit pas).

Bon, je retourne grommeler devant mon travail.

lundi 13 juillet 2009

Blog de Julien Bezolles

Quand je pense à tout le mal que je dis des médecins et que j'ai pas de mots assez durs pour eux, et que c'est tous des charlatans, des escrocs, etc. etc.

Et que je vois des sites comme ça : http://julienbezolles.blogspot.com/

Je me dis que des fois je ferai mieux de réfléchir avant de parler. Bon n'empêche. Tout le monde peut se tromper. Et puis il y a encore tout les autres.

Je devrais avoir honte, et puis finalement je suis plutôt rassurée dans l'ensemble. C'est bien de savoir qu'il y a des ces genres de médecins.

Du coup, ça nous amène à une idée comme j'en ai parfois. On devrait pas leur demander de fonder un nouvel ordre des médecins ? Avec des vrais principes ? Qui communique vraiment avec nous, les "patients" ? Et puis ensuite fournit une liste de médecins fiables dans ce genre ? Histoire d'éviter les charlatans et surtout pire, les collabos ?

Ça dépend d'eux. Mais en même temps, ça dépend de nous. Est-ce qu'on devrait pas aussi le faire pour tous les professionnels ?

Et pour réfléchir avant de parler, j'attaque demain.

mardi 9 juin 2009

L'internaute vous veut du bien

C'est toujours vendeur d'intituler « psychologie » n'importe quel radotage de pseudo-bon sens. Ça me paraît en tout cas le fond de commerce de pas mal de journaux prétendument conçus pour un lectorat féminin. Par des moyens que je préfère taire, je suis tombée dernièrement sur cet article publié par le site « l'internaute ». En en discutant avec un collègue (qui pour des raisons de santé mentale, a préféré supprimer son compte de ce site...) je me suis aussi aperçue que le mail qui est régulièrement envoyé aux abonnés est adapté au genre : du coup, comme dans un moment de faiblesse, j'ai mis "Féminin" (d'habitude je mets systématiquement l'inverse pour éviter de m'auto-ficher) je reçois les niaiseries les plus infantilisantes que j'ai jamais lu. Comme c'est bon d'être une femme ! Bref...

http://www.linternaute.com/femmes/psychologie/couple/dossier/re-trouver-l-amour-a-30-40-ou-50-ans/retrouver-l-amour-a-30-40-ou-50-ans.shtml


Comme le titre me paraissait prometteur, vous pensez que je me suis précipitée sur l'article. Effectivement, ça ne manquait pas de croustillant. Problème, en ce qui me concerne, leurs conseils ne serviront à rien. Du moins, c'est que j'ai cru. Et puis, il s'est trouvé que j'ai compris le fond de l'article. En fait, ça n'a rien à voir avec l'amour. Au contraire: il s'agit de commerce.

Jamais en effet le terme de « commerce » n'aura été plus adapté qu'à la façon dont ce genre de journaux (on est bien d'accord, journal est un terme péjoratif, je ne voudrai surtout pas salir celui, trop couramment employé, de torchon) considère les relations entre êtres humains. Sans parler, dans ce cas précis, des relations entre membres d'un couple, curieusement (je feins de m'étonner, car enfin, est-ce si curieux ?) uniquement considéré comme une femme et un homme... (deux hommes ? Ô mon dieu ! Deux femmes ? Jésus-Marie-Joseph, quelle horreur !), sans se limiter, donc, à ces relations, l'ensemble des relations entretenues se voient considérées sous l'angle de l'utilité, de l'efficacité, bref, du comptable. Et ne venez pas, de grâce, me parler d'opérations hors-bilan, de ces engagements ambigus, peu raisonnables, clandestins, frauduleux, que-sais-je ? 30 ans, ma vieille, tu permets qu'on se tutoie ? Va falloir arrêter tes conneries ! L'amour ? 30 ans ! Et l'horloge biologique alors ?

Les lois du marketing étant ce qu'elles sont, la présentation est celle de la plaquette commerciale. Truffée de lieux communs, de positivisme, d'humour gentillet, et illustrée de photos-clichés qui ne seraient pas complètes sans le petit copyright de Getty Images. (Rien à voir avec /sbin/getty, je pense...).

Mais enfin, bref ! Vous revoilà célibataire ? Ou chômeur ? Ou avec une voiture d'occase à fourguer ? Vous verrez, il y a plein de point communs.

Une dernière parenthèse et c'est parti : je voudrai féliciter les architectes du site de l'internaute : j'aurais jamais pensé qu'on serait aussi incapables de mettre en place une architecture d'hébergement sans affinité de session au point de devoir accepter un cookie par page visitée ! Serait grand temps de prendre des cours d'informatique, les ami(e)s.

Étape numéro 1 : être clair avec ses histoires passées.

Assurez-vous de bien avoir nettoyé les vide-poches avant de mettre la voiture en vitrine. Le contrôle technique est OK ? L'indice qui ne trompe pas : fondre en larmes ou avoir envie de lui arracher les yeux. Vous remarquez au passage la délicatesse des sentiments, et leur côté mélo-dramatique propre à s'adresser au public idoine.

En même temps, comme les conseils sont donnés à titre gratuit, ils s'entourent d'un luxe de précautions oratoires afin d'éviter le procès : « Si vous […] c'est que vous n'êtes peut-être pas [...]» mais attention, « Ça ne veut pas forcément dire que [...] Mais, à tout le moins, vous êtes à peu près […] , c'est bon signe ! ». Ou pas.

Les ingrédients typique de la démarche d'avant-vente se trouvent notamment réunis : pas de scrupules, pas de regrets, confiance en soi, confiance dans le produit. On peut y aller.

Étape numéro 2 : faire le bilan.
Attention : cette fois, il s'agit de s'améliorer. Faire mieux et plus longtemps, comme pour le Guiness Book des records. Alors, il faut définir une politique stratégique claire : « [...] une bonne chose à savoir pour la prochaine fois : si votre prospect (sic) montre des signes de possessivité, passez votre chemin, vous savez qu'il n'est pas pour vous. »

« De grâce : ne reproduisez pas la même chose avec le suivant » De grâce ! Il faut faire mieux. Focalisez-vous sur votre objectif !

Évidemment, il est difficile de préconiser l'échec... mais le froid calcul de planification stratégique m'avait jusque-là toujours paru difficilement compatible avec les sentiments. Faut croire que je suis plus toute jeune, moi non plus.

Bon. C'est pas tout ça, cessons de nous disperser en vaine rêveries : « vous qui ne manquiez jamais de vous maquiller avant de le retrouver pendant les premiers mois avez fini par vous balader devant lui dans votre peignoir défraîchi » ? On jette le peignoir défraîchi, on va faire les soldes, et zou ! En avant !

Étape numéro 3 : apprendre à être bien seule.

Toute entreprise doit avoir son capital, c'est entendu. Ça permet de ne pas se jeter sur le premier client non solvable venu. Rien à voir avec « un combat pour le féminisme et l'indépendance mais de bon sens ». Opposer aussi magistralement féminisme, indépendance et bon sens, il fallait oser. D'un autre côté, est-ce vraiment de bon sens d'être féministe ? Je veux dire, vous savez, « la féministe » c'est peu comme le bolchévik de la bonne époque avec le couteau entre les dents !

Revenons au capital : Le capital pour investir dans une relation, c'est la capacité à être autonome. Et pour ça, pas de secret...

a) Rester seule chez soi : « cela vous paraitra peut-être un peu tristounet. » Ou pas, hein, attention, on peut pas être vraiment sûr ! Cela dit, vous pourrez « vous avachir dans le canapé et regarder le programme télé » ! La liberté, quoi ! Non, parce la solution de trainer la savate seule dans la rue, ha ben merci, on voit où ça mène ! Flâner ? Errer ? Musarder ? Ho là ! A trente ans, va falloir devenir raisonnable.

b) Développez votre réseau social. Vous faire des « amis », en fait. Bon, mais des amis utiles, hein, pas des boulets. C'est important parce qu'ils vont devoir vous servir plus tard.

c) Et puis, au diable ! Pourquoi carrément ne pas se lancer dans de nouveaux hobbys ? « Poterie, peinture, art de l'écriture, photographie ou même cours de cuisine... » Cours de cuisine, j'avoue, là c'est un peu osé. Mais faut ce qu'il faut.

Bref, vous voilà enfin retombée sur vos pieds, prête à rebondir : reposée, pleine d'ami(e)s, avec quelques bons stages de cuisine-poterie-macramé, vous voilà prête à l'Aventure !

Étape numéro 4 : L'étude de marché.

« Cela va probablement sonner comme une lapalissade mais... Pour trouver, il faut avant tout savoir ce que l'on cherche ! Un homme, me direz-vous. Certes, [...]» Quoi, vous ne savez pas ce que vous cherchez ? Il faut une définition en deux axes : Le type de relation, et les qualités recherchées. Un copain, un père pour vos futurs enfants (et donc peut-être aussi les siens ?), un riche, un marrant ? Attention toutefois : le prince charmant n'existe pas. C'est juste « la liste des deux ou trois qualités sans lesquelles vous ne souhaitez pas vous attarder. Là encore, une perte de temps évitée ! » La perte de temps, voilà l'ennemie. Efficacité !

Étape numero 5 : Internet.

Car enfin, on est plus au 20ème siècle. Efficacité + ordinateur = productivité. Là, on est tout de suite rassurée, parce que « Sans avoir une vision consumériste de la chose, plus on a de choix, plus on est susceptible de trouver ce qu'on cherche, non ? » Non ? Sans vision consumériste de la « chose » ! Mais quand même...

Sans vouloir être cynique – après tout, quelque soit le moyen, ça ne reste qu'un moyen et tout peut littéralement arriver, je suis quand même un peu effrayée par l'aspect dénudé des rapports humains que cela implique. « […] plus de raison de mentir ou d'essayer d'emberlificoter l'autre pour obtenir ce que l'on veut ! » Plus de mensonge ? Alors adieu la poésie ? Ah, non, on avait dit pas de cynisme.

Étape 6 : Sociabiliser.

La sociabilisation est entendu comme la pratique d'un hobby, mais à plusieurs : On trouve le traditionnel « bénévolat » (pour « Celles qui ont besoin de se sentir utiles »...), l'activité sportive (qui est comme une sorte de bénévolat, mais payant...), les virées entre copines (l'image qui accompagne est assez parlante, quand à sa légende, « Les virées entre copines, une bonne solution pour rencontrer des hommes? », elle rappelle que rien n'est sûr en ce bas monde... et qu'une bonne dose d'humilité est toujours souhaitable... rappel à l'ordre indirect, ce qui ne lui enlève rien de son efficacité.)

Etape 7 : Pétez les plombs et reprenez une activité normale.

Je pourrai continuer jusqu'à la fin de cette suite d'articles (ad nauseam) mais l'essentiel est là. On passera avec délices sur les suggestions modernistes « les fameux blind-date », et les autres rappels à l'ordre « A 30 ans : l'envie de fonder une famille devient pressante. », « A 40 ans : famille à recomposer et emplois du temps surchargés » (photographie de la businness-woman tailleur-portable-poussette) et « 50 ans aujourd'hui, est l'âge de tous les possibles. », en particulier parce que comme chacun sait... « Votre salaire n'a plus rien à voir avec celui de vos 30 ans ». Je ne sais pas comment qualifier ce genre de réflexion. Je perds l'inspiration à contempler la photographie des joueurs de golf, qui ont les moyens de s'« offrir les vêtements et les sorties dans de bons restaurants dont vous rêvez depuis longtemps ».

Je croyais bien rire en lisant ce ramassis de stupidités consensuelles. Et puis voilà, je me sens encore plus mal qu'avant. En plus, j'ai l'impression de l'avoir bien cherché.

vendredi 5 juin 2009

Abstention Massive

En ce moment, partout en France, on appelle à voter pour les élections européennes.

Le vieux truc des élections. A chaque fois je me dis: mais ça fonctionne encore, ça ?

J'ai vu ce matin dans un de ces torchons gratuits qui dispensent quelques infos parmi la publicité un article sur le rêve européen... et le devoir électoral...

http://www.metrofrance.com/MTE_CP/blogs/nouvelleracaillefrancaise/2009/06/du_reve_europeen_au_devoir_ele.html

Ne vous y trompez pas, le torchon en question vaut bien ceux qui sont payants, je ne suis pas vraiment sur qu'il y ait plus de publicité ou que les articles soient de qualité si moindre.

Mais là n'est pas le sujet. Le sujet, c'est le délire de M.Mabrouck Rachedi, écrivain.

M. Rachedi appelle au vote. Je ne sais pas si c'est pathétique ou saugrenu. Les lieux communs fusent.

"La démocratie était en danger" en 2002 ? Je ne peux pas dire plus clairement que je n'aime pas les fascistes. Mais ce à quoi nous avons assisté alors était une parodie de démocratie. Et d'ailleurs, les idées de Le Pen sont au pouvoir : filtrage d'internet, fliquage permanent, des militaires dans les gares, prechi-precha moraliste à tout bout de champs, laïcité qui se résume à l'anti-islam, détentions arbitraire, etc. etc.

Merci d'avoir voté pour sauver la démocratie, M. Rachedi ! Merci !

"L'idéal des pères fondateurs" - ben voyons. La figure bienveillante du père fondateur. Mais bien sur. Le père Noël, aussi pendant qu'on y est ? J'ai pas cru à l'idéal de Napoléon, ni à celui de Lénine, ni celui d'Hitler. Les idéaux des dictateurs et des dirigeants en général, je m'en méfie. Les idéaux des autres, je les respecte. Les idéaux des autres qui ME concernent, par contre, j'aimerai bien qu'ils se les gardent. Le genre "On ne fera pas d'omelette sans casser TES oeufs", merci beaucoup. D'ailleurs, avec un coup d'oeil ici : http://www.humanite.fr/2009-06-02_Politique_-L-Europe-est-prise-en-etau-entre-neo-et-ultraliberaux et là : http://www.politis.fr/article7213.html on a une petite idée de ce que sont les idéaux de ces "Pères Fondateurs"...

"nos dirigeants tapent sur la tête de l’Europe pour mieux se dédouaner de leurs propres responsabilités ?" - Quelle farce horrible... les dirigeants auraient des responsabilités ? Mais dans quel conte de fée M.Rachedi a vu un seul dirigeant répondre des ses actes ? Devant un tribunal, par exemple ? Et ne serait-ce que devant les gens ?

"plan de sauvetage mâtiné de tentations protectionnistes" - Ah, les tentations protectionnistes... Oh, j'ai vu la tête d'un néolibéral :)

"Politiquement, l’Europe reste un nain tiraillé de l’intérieur par des intérêts divergents dont la présidence tournante empêche une action cohérente et pérenne." - Eh oui, c'est bien connu, pour diriger, rien ne vaut un homme, un vrai ! Un peuple, un empire, un... c'est quoi la suite ? Mille ans de paix... à vendre des armes en Afrique ?

"si le paysage politique français actuel incite à un certain désenchantement" - dans ma collection d'euphémismes, celui-là;

"Je ne serai plus le petit garçon naïf les yeux remplis d’étoiles – 27 maintenant – mais un adulte converti au réalisme politique conscient d’accomplir son devoir citoyen."

Devoir citoyen... c'est un peu comme le devoir conjugal. Et là, je crois que j'ai tout dit.

La moitié de la population française ne vote pas, sans doute par choix, et se fait traiter d'inconsciente, de fainéante, etc. Tout ce petit monde de commentateurs politique veulent leur voix, mais pas un ne les laisse s'exprimer.

Les élections sont une farce, celle-ci n'échappe pas à la règle. Ne votez pas : Agissez.

jeudi 7 mai 2009

Le blog de Louiz

J'ai trouvé ce blog, je sais plus trop comment. Sympa et aussi ça me rappellera d'essayer de jouer à teeworld. Faudrait que SDL pique pas 200% de mon CPU....

Mise en ligne de ce blog

Forcément, c'est pas une date historique, qui va rester dans les annales, je veux dire, mais bon, puisqu'il faut bien commencer un jour...

Je vais utiliser ce blog surtout pour moi, pour noter des trucs, des liens, ce genre de choses. Si j'ai des contributions, j'essaierai plutôt de les publier sur des blogs collectifs, parce que je suis modérément grégaire...

Pour commencer et en parlant de collectif, voilà un blog que j'ai découvert récemment : Les Entrailles de Mademoiselle. Le ton est sympa et ça me plait bien.

Par ailleurs, si je dois faire des trucs perso, je ferai plutôt dans la technique. Je travaille dans l'informatique et c'est aussi un truc qui m'intéresse pas mal.